Le père de Zizou Bergs se lève la nuit pour surveiller son fils : “Je n’ai pas raté un match depuis trois ans”
Les nuits de Koen Bergs sont rythmées depuis plus d'un mois par les performances américaines du nouveau numéro un belge.
- Publié le 23-04-2024 à 06h47
Zizou Bergs a terminé sa tournée de six semaines aux États-Unis en fanfare. Finaliste au Challenger de Sarasota, le Limbourgeois a enchaîné ce résultat positif par une victoire à celui de Tallahassee. Des performances qui lui ont permis d’atteindre ce lundi le meilleur ranking (103e) de sa carrière en attendant le classement de la semaine prochaine où il deviendra le numéro un belge suite à la défaite de David Goffin au premier tour des qualifications du Masters 1000 Madrid. Un tournoi pour lequel Zizou a reçu, lui, une invitation pour le tableau principal où il défiera Luca Van Assche au premier tour. Avant de revenir en Europe, notre compatriote a tenu à souligner l’importance de son papa dans son parcours.
”Il est définitivement le plus grand fan que j’ai, a-t-il expliqué au service presse de l’ATP. Il regarde toujours mes matchs, il se réveille toujours la nuit quand je joue de l’autre côté de la planète. Je ne sais pas comment il fait. Apparemment, il n’a pas besoin de beaucoup de sommeil. Il a toujours été celui qui croyait le plus que je pouvais y arriver. Il disait toujours : 'Je crois en toi, même si les résultats ne sont pas là.' Il m’a toujours poussé à faire ce que j’aime faire, et c’était le tennis.”
Si vous croisez Koen Bergs cette semaine, vous comprendrez pourquoi des cernes habillent ses yeux. Lors du dernier mois, son fils a disputé quatorze rencontres aux USA, à 7000 kilomètres de la Belgique, la plupart du temps la nuit à cause du décalage horaire de six heures.
”Il me faut deux minutes pour me réveiller. Je prends un verre d’eau, je prends l’ordinateur portable et je mets le match sur la télévision, un grand écran de 165 centimètres. Je regarde son match en streaming via Challenger TV ou un autre site. Pour les matchs aux États-Unis, il y avait des commentaires en direct, cela offre un peu de distraction. S’il joue tard aux États-Unis, j’essaie de dormir une heure ou deux avant son match. J’ai de la chance de ne pas avoir besoin de trop de sommeil. Normalement, selon ses matchs, je me recouche vers quatre heures, quatre heures trente du matin pour dormir encore deux, trois heures. Après le match, il me faut au moins une demi-heure pour me recoucher à cause de l’adrénaline et de l’émotion. Après je me réveille et je commence ma journée.”
Cette passion pour la carrière de son fils, Koen Bergs la revendique avec fierté : “Je suis son plus grand fan, explique l’intéressé qui ne pourra pas se rendre à Madrid cette semaine mais qui espère voyager jusqu’à Rome lors du prochain Masters 1000. Parfois aussi son entraîneur, cela dépend. Je pense que j’ai regardé chacun de ses matchs au cours des deux ou trois dernières années, où qu’il joue et quel que soit le timing. Ma mère le fait aussi, elle veille la nuit pour regarder les matchs de son petit-fils.”
On pourrait penser que le retour de Zizou Bergs en Europe faciliterait la vie de son papa mais ce n’est pas toujours le cas : “Comme je travaille, quand il joue en journée, je dois m’arranger pour me libérer. Quand il joue la nuit, je ne dérange personne et je ne dépends de personne (rires).”